*Date de naissance* : 27 Octobre 1561 *Date de décès* : 25 septembre 1621
*Signe astrologique* : Scorpion
Humaine
Mary Herbert, Comtesse de Pembroke
Fille de Sir Henry Sidney, et sœur de l’écrivain Philip Sidney, Mary épousa Henry Herbert, avec qui elle aura quatre enfants.
Mary Sidney, comtesse de Pembroke, manie une grande influence politique et privée dans le Londres élisabéthain, spécialement pour une femme qui n’était pas la reine.
Elle naquit dans le privilège. Son père, Henry Sidney, était un compagnon d’enfance du roi Edward VI, et un des favoris de la reine Elizabeth Ier ; son frère Philip Sidney était un écrivain estimé, et sa mère Mary Dudley Sidney était un membre important parmi la cour de la reine, une des femmes d’honneur de la Chambre Privée. Mary reçut une excellente éducation d’arts classiques, ainsi qu’un bon apprentissage des arts domestiques de la couture (points de croix) et de la musique. Lorsque Mary eut 13 ans, la reine l’invita à la cour, et l’aida à arranger son mariage à 15 ans avec Henry Herbert, le 2nd Earl de Pembroke, de trente-cinq ans son aîné. Elle eut quatre enfants durant son jeune âge, et apprit rapidement à diriger de nombreuses maisons comme toute dame de la période élizabethaine se devait de le faire. Mary Sidney profita des bénéfices de ses relations et de son éducation pour se bâtir une réputation de mécène et d’écrivaine. Elle aida publiquement son frère à publier son livre *Arcadia*, et d’autres œuvres après sa mort. Mary publia également ses propres écrits et poèmes, dont un projet de poèmes lyriques des psaumes commencé par son frère Philip. Elle les publia sous son propre nom, ce qui était inhabituel pour une femme de son statut, et elle réussit à établir sa renommée littéraire.
Mary était également connue pour pratiquer l’alchimie, et possédait son propre laboratoire.
*Dans les livres* :
Diana Roydon passait de nombreuses heures chasser le lion vert avec Mary Sidney, ainsi que de tenter de nombreuses expériences plus ou moins explosives pendant qu’elles discutaient de la position de la femme dans la société élisabéthaine. De part la foi protestante de Mary, elle hésita à aider Diana, mais son intelligence lui permit de passer outre ces différences. Elle devient une amie précieuse pour Diana et l’aida dans sa recherche du Livre de la Vie.
Source : *The world of All Souls a complete guide* de Deborah Harkness